• Accueil
  • Plan du site
  • Nous contacter
  • Rechercher
  • A-
  • A
  • A+
SYNDICAT INTERCOMMUNAL D’EAU POTABLE ET D’ASSAINISSEMENT DU BUGEON

Nos métiers/Production de l'eau : les ressources/Source des Chaudannes

Source des Chaudannes

Situation

La source des Chaudannes se trouve au pied du versant rive droite du Bugeon, sur la commune de Notre Dame du Cruet, 50 m au Nord de la Croix de la Coulée, à l’altitude 634 m NGF.

Présentation succinte du captage

La chambre comporte un bac « pieds secs ». Elle est alimentée par un drain dirigé vers le NE .

Conditions géologiques et hydrogéologiques locales

Le captage se situe sur le contact tectonique majeur qui place vis-à-vis, les formations cristallines et cristallophylliennes de Belledonne et les schistes jurassiques de la zone delphino-helvétique orientale.

A hauteur du captage, le contact est dissimulé sous une pellicule d’éboulis et d’alluvions mais il affleure dans les pentes Nord du captage où il file en direction du chef-lieu de Montgellafrey. Le contact est vertical. A l’Ouest, affleurent des amphibolites et des leptynites (versant glissé). A l’Est, affleurent des schistes calcaires et des schistes marneux du Lias. Le contact est jalonné de cargneules jaunâtres.

Ces roches vacuolaires et fracturées constituent un drain naturel. La source des Chaudannes est une source de faille-drain.

Cette analyse se vérifie par la chimie des eaux. En effet, le faciès sulfaté calcique et magnésien de la source confirme qu’il s’agit bien d’une eau circulant dans le contact tectonique mentionné ci-avant. La composante sulfatée de l’eau est due au gypse ou à l’anhydrite présents le long du contact et les plus de 40 mg/l de magnésium sont clairement la signature de la dolomie qui dans ce secteur n’est présente qu’au niveau des cargneules, et donc là encore du contact. On n’exclura pas toutefois la possibilité d’une alimentation du contact tectonique par le versant glissé dans les leptynites et amphibolites. La circulation des eaux dans un contact à gypse et cargneule laisse penser à une circulation de type karstique le long de ce contact, même si les quelques mesures ponctuelles de débit réalisées ne montrent pas de variations significatives du débit (entre 8 et 12 l/s).

La teneur en sulfate toujours supérieure à la norme de 250 mg/l impose une utilisation de la source des Chaudannes en secours ou mélangée à une eau peu minéralisée (source des Pérelles hautes par exemple).